Qu'est-ce que la danse Hip Hop : Le guide sur une danse urbaine qui fait bouger le monde entier
- Romain Faure
- 18 nov.
- 11 min de lecture
Histoire rapide du hip hop : from 70's to 2025
La danse hip hop naît dans les années 70 dans le Bronx, au cœur de block parties où DJ, MC, danseurs et artistes de rue posent les bases d’une culture entière. Très vite, cette énergie brute traverse les frontières : clips, battles, tournées, films… le hip hop explose et devient un langage mondial, réinventé par chaque pays.
En France et en Belgique, la discipline trouve un terrain fertile : écoles, collectifs, chorégraphes et studios professionnels font émerger une scène reconnue internationalement, où l’on danse avec la même créativité qu’avec l’exigence des grands spectacles. C’est cette histoire — vivante, puissante, universelle — qui continue d’inspirer chaque danseur aujourd’hui, et que New Studio Jam essaye de transmettre dans ses légendaires cours de danse hip hop à Bruxelles.
Les 4 principes fondateurs de cette danse de rue
Le hip hop repose sur quatre piliers, quatre façons de vivre et de ressentir la culture dans toute son amplitude. Comprendre ces éléments, c’est découvrir pourquoi cette danse n’est pas seulement un style : c’est un univers.
Le DJing et la musicalité : pourquoi le hip hop “se danse” avant tout
Le DJ crée le terrain de jeu. Coupes, breaks, basslines, rythmes syncopés… tout est pensé pour faire réagir le corps.Dans le hip hop, la danse naît de la musique : elle l’écoute, la découpe, la transforme en mouvement.
Le MCing : l’énergie, le texte, l’attitude
Le MC guide l’ambiance, porte le public, structure l’événement. Son flow, son rythme et son énergie inspirent directement l’attitude du danseur.C’est la voix de la culture, celle qui donne le ton.
Le graffiti : l’art du style visuel appliqué au mouvement
Le graffiti apporte l’esthétique. Couleurs, formes, signatures… tout dans cet art parle de style et de personnalité.La danse hip hop en reprend l’essence : tracer son propre trait, se démarquer, laisser une empreinte.
Le breaking comme fondation de la danse hip hop
Le breaking est la première discipline dansée du hip hop. Footwork, freezes, powermoves : une fusion entre technique brute, créativité et musicalité.C’est de là que naissent les battles, la compétition, l’innovation constante. Ces quatre piliers forment un tout. Ils rappellent que le hip hop n’est jamais figé : il se vit, se ressent, s’invente à chaque instant.
Le hip hop et les autres danses urbaines : petit comparatif
Comment reconnaître la danse Hip Hop : les signes
La danse hip hop a une identité visuelle et énergétique tellement forte qu’on la repère souvent en quelques secondes. C’est une manière de bouger, de ressentir et d’habiter la musique qui ne ressemble à aucune autre.
Les codes visuels : posture, rebond, flow, style vestimentaire
Le hip hop se lit d’abord dans le corps. Une posture ancrée, légèrement basse, comme prête à répondre au beat à tout instant. Un rebond naturel, ce bounce qui donne vie au mouvement et qui transforme chaque pas en vibration.
Un flow continu, fluide ou saccadé selon les styles, mais toujours chargé d’intention.
Et puis il y a le style vestimentaire. Pas pour “faire genre”, mais pour être libre de bouger : vêtements amples, baskets confortables, matières souples qui accompagnent l’énergie. On reconnaît un danseur hip hop parce que son corps raconte déjà quelque chose avant même qu’il ne démarre.
Le rapport à la musique : groove, syncopes, variations, attitude
Le hip hop ne “suit” pas la musique, il la décrypte. Il joue avec les syncopes, les détails, les variations que l’oreille inattentive pourrait ignorer. Chaque accent, chaque respiration musicale devient un prétexte au mouvement. L’attitude est essentielle : présence, assurance, écoute du moment.
La danse hip hop ne cherche pas seulement à être belle. Elle cherche à être juste — juste avec le rythme, juste avec ce que le corps ressent.
L’esprit hip hop : créativité, expression personnelle, échange
Reconnaître le hip hop, c’est aussi reconnaître son âme. la créativité passe avant la perfection. On improvise, on explore, on trouve sa signature.
La danse devient un langage personnel où l’on exprime son énergie, ses émotions, sa manière de voir le monde. Et surtout : on partage.
Le hip hop vit dans le cypher, dans l’échange, dans ce moment où chacun prend sa place et inspire les autres. C’est un art collectif, même lorsqu’on danse seul au centre.
⭐️ Au fond, la meilleure école de danse, ce n’est pas celle qui brille le plus, mais celle où vous vous sentez vivant(e), inspiré(e) et libre de vous exprimer.
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Quelles techniques sont utilisées en danse hip hop ?
La danse hip hop s’appuie sur des fondamentaux simples en apparence, mais d’une richesse incroyable lorsque l’on apprend à les ressentir. Voici les techniques qui façonnent vraiment ce style et qui permettent à chaque danseur de développer sa propre signature.
Le bounce et le groove : la base de TOUT
Le bounce, c’est ce petit rebond naturel qui donne de la vie à chaque mouvement. Il ancre le corps dans la musique, crée le rythme interne et permet d’exécuter n’importe quel pas avec intention.
Sans groove, le hip hop perd son âme : c’est lui qui relie chaque pas, chaque accent, chaque respiration musicale pour créer ce fameux flow reconnaissable entre mille.
Isolation, waves, footwork : les outils du danseur moderne
Les isolations affinent le contrôle du corps : épaules, tête, hanches, torse… chaque zone se dissocie pour créer des mouvements précis et expressifs.
Les waves, elles, apportent la fluidité : des vagues qui traversent le corps comme une seconde langue.
Et le footwork — jeu de jambes rapide ou subtil — structure le déplacement dans l’espace, du sol au debout, en passant par toutes les variations contemporaines.
Ces outils combinés donnent au danseur une palette immense pour styliser et s’approprier chaque chorégraphie.
Musicalité : apprendre à “entendre” différemment
La musicalité est l’un des éléments les plus puissants du hip hop. Ce n’est plus seulement écouter un beat : c’est comprendre ses couches, ses accents, ses silences, ses textures. Un danseur hip hop apprend à jouer avec les variations, à interpréter les syncopes, à anticiper les changements…C’est ce qui transforme un mouvement simple en moment unique, sincère et habité.
⚫️ Quand on découvre ces techniques, on réalise que le hip hop est bien plus qu’une danse : c’est un langage complet qui donne enfin les moyens d’exprimer ce que l’on ressent.
Comment débuter correctement le hip hop ?
Commencer le hip hop n’a rien d’intimidant. C’est même l’une des disciplines les plus accessibles : un espace où chacun progresse à son rythme, découvre ses capacités et trouve un plaisir immédiat à bouger. Voici le guide clair, concret et rassurant pour faire vos premiers pas.
Le niveau débutant : ce que vous allez réellement apprendre
En débutant, vous n’apprenez pas “à faire des figures”. Vous apprenez à bouger juste.
Les premières séances sont centrées sur le groove, les bases debout, la coordination, les appuis, la musicalité, et les petits enchaînements qui vous lèvent le moral plus que la fréquence cardiaque.
On vous enseigne comment écouter la musique, comment laisser le corps réagir, comment poser votre propre style sans forcer. C’est progressif, logique, gratifiant : chaque pas vous construit.
Les erreurs les plus fréquentes (et comment les éviter)
La première erreur, c’est de se comparer.
La seconde, de vouloir aller trop vite.
La troisième, de croire qu’on “n’est pas fait pour ça”.
En réalité, tout le monde passe par les mêmes hésitations : les bras trop raides, le rebond qu’on n’ose pas, les pas qu’on oublie. La clé est simple : respirer, accepter l’apprentissage, faire confiance au professeur. En quelques semaines, les gestes deviennent plus naturels que vous ne l’auriez imaginé.
Comment choisir son cours : enfant, ado, adulte, femme, en groupe
Pour les cours de danse kids, le professeur adapté à leur âge favorise la motricité, le rythme et la confiance — c’est ludique, vivant, idéal pour développer leur coordination.
Pour les cours de danse ado et adultes, on recherche à la fois le plaisir, une progression claire et un environnement accueillant où l’on n’a pas à “performer”. Pour les personnes qui veulent un espace plus expressif (Heels, Girly, Ragga), les cours dédiés permettent de se sentir aligné, libre, assumé.
L’essentiel : choisir un cours où l’on se sent respecté, guidé et inspiré — pas jugé.
À quoi ressemble un premier cours dans un vrai studio ? (Storytelling New Studio Jam)
Imaginez pousser la porte du studio.La musique vibre sans agresser, la salle respire la bonne énergie, et l’équipe vous accueille avec un sourire qui dit : « On est ravis que vous soyez là. »
Chez New Studio Jam, un premier cours commence toujours par un échauffement simple, progressif, conçu pour vous mettre en confiance. Le professeur explique chaque mouvement avec pédagogie, prend le temps de montrer, remontrer, ajuster. Vous sentez que vous avez le droit d’essayer, le droit d’hésiter, le droit de rire — l’apprentissage se fait dans le plaisir, jamais dans la pression.
La chorégraphie arrive ensuite, accessible, musicale, pensée pour que même un débutant ressente ce frisson particulier :celui de danser vraiment. Et autour de vous, les autres élèves encouragent, sourient, s’entraident. C’est cette atmosphère — humaine, bienveillante, énergisante — qui fait qu’on revient.
Le hip hop, ce n’est pas un test. C’est une porte qu’on ouvre… et un monde qui vous accueille.
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Quels sont les bienfaits de la danse hip hop ?
La danse hip hop n’est pas seulement un sport, ni juste une discipline artistique. C’est une pratique complète qui transforme le corps, l’esprit et la manière d’être avec les autres. Voici pourquoi elle fait autant de bien — et pourquoi ceux qui commencent ont souvent du mal à s’en passer.
Confiance en soi : se découvrir et s’assumer
Le hip hop aide à se tenir droit, mais surtout à se tenir vrai. En apprenant à bouger, on apprend aussi à s’écouter, à oser, à prendre de la place sans s’excuser. Chaque progression — un groove mieux ressenti, une chorégraphie maîtrisée, un freestyle osé — renforce l’estime de soi. On découvre qu’on peut faire plus que ce qu’on pensait… et ça, c’est un moteur extraordinaire.
Condition physique : cardio, renfo, mobilité
La danse hip hop est un entraînement complet, dynamique, intelligent.
Elle améliore le cardio, renforce les jambes, le centre, les appuis, affine la coordination et développe la mobilité articulaire.
On bouge vite, on change de rythme, on saute, on descend, on tourbillonne parfois : c’est un sport déguisé en plaisir.
Le meilleur ? On ne voit pas l’effort arriver. On danse, simplement — et le corps suit.
Expression et libération : évacuer, exister, créer
Danser le hip hop, c’est poser les mots qu’on n’arrive pas toujours à dire. C’est libérer les tensions, transformer le stress en mouvement, défouler ce qui encombre.
La danse devient un espace où l’on peut se permettre d’être soi, sans filtre et sans jugement. Un moment pour souffler, pour créer, pour exister pleinement.
Communauté : trouver sa place, rencontrer des gens, se faire des amis
Le hip hop est un art collectif. Même lorsqu’on danse seul, on danse avec les autres : leur énergie, leur présence, leurs progrès. Les cours créent un environnement où tout le monde se soutient, se motive, s’inspire.
On y trouve des amitiés, des repères, une véritable tribu où l’on peut être soi-même. Beaucoup viennent pour danser… et restent pour la communauté.
L’esprit de compétition, participer à des shows… et même aller plus loin professionnellement
La danse hip hop, c’est aussi un terrain où l’on peut repousser ses limites, se challenger et goûter à l’adrénaline des battles, des shows et des performances scéniques. On y apprend la rigueur, la gestion du stress, l’esprit d’équipe, la précision… autant de qualités qui dépassent largement le cadre de la danse.
Pour certains, cette expérience devient même un tremplin professionnel. Participer à des spectacles, intégrer une troupe, donner cours, chorégraphier, animer des événements, intervenir dans des écoles, travailler sur des clips… Le hip hop ouvre des portes dans l’enseignement, l’artistique, l’événementiel ou la création. C’est un univers où la passion peut réellement devenir un métier — ou, au minimum, un atout fort dans son parcours personnel.
Au-delà de la scène, le hip hop apprend à se dépasser, à se présenter, à assumer sa place. Et ça, dans le monde professionnel comme dans la vie, c’est une compétence précieuse.
Comment s’habiller pour la danse hip hop ?
S’habiller pour danser le hip hop, ce n’est pas une histoire de mode ou de “look parfait”. C’est d’abord une question de confort, de liberté de mouvement, et d’un petit supplément d’attitude qui vous aide à vous sentir bien dans votre corps.
Les vêtements parfaits pour débuter : simple, confortable, efficace
Pour un premier cours, inutile d’investir dans une tenue spéciale :
un t-shirt ample
un sweat léger
un jogging souple ou un legging solide suffisent largement.
L’objectif, c’est que rien ne gêne vos appuis, vos bras, vos hanches ou vos rotations. Des matières respirantes, une coupe qui laisse bouger et une tenue dans laquelle vous vous sentez à l’aise : voilà la combinaison gagnante. Le hip hop aime l’authenticité — pas les costumes.
Les baskets adaptées : éviter les erreurs classiques
Le choix des chaussures fait une vraie différence. Évitez les semelles trop épaisses, trop dures ou très amorties : elles rendent les appuis moins précis et fatiguent les articulations.
Optez pour des baskets légères, stables, avec une semelle plate ou légèrement souple pour sentir le sol et garder le contrôle de vos mouvements. Les modèles “lifestyle” ou “training” fonctionnent mieux que les chaussures de running.
Et surtout : choisissez une paire dans laquelle vos pieds respirent… la danse, c’est aussi du cardio.
L’importance d’un style dans la danse (sans se prendre au sérieux)
Le style fait partie de l’identité du hip hop, mais ce n’est jamais une obligation. C’est un moyen d’exprimer qui vous êtes, de vous donner un élan, une confiance supplémentaire quand la musique démarre. Un hoodie dans lequel vous vous sentez fort·e, un t-shirt dans lequel vous vous sentez libre, une couleur qui vous donne de l’énergie…
Ce petit détail qui vous ressemble devient un moteur. Au fond, le meilleur style, c’est celui qui vous permet d’oublier que vous êtes en train d’apprendre — et de simplement danser.
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Foire aux questions
Comment expliquer simplement le hip hop a quelqu’un ?
Le hip hop, c’est avant tout une culture vivante, née dans la rue bien avant de devenir une danse enseignée en studio. On y retrouve une énergie, une histoire, un état d’esprit : celui de créer, de s’exprimer, de partager.
Chaque danseur y apporte sa signature, son vécu, sa manière unique d’habiter la musique. Personne ne danse “pareil”, et c’est justement ce qui fait la beauté du hip hop : il valorise ce que chacun a de différent.
On pourrait dire que la danse hip hop, c’est un langage corporel. Un moyen de raconter quelque chose sans parler, d’exprimer ce qu’on ressent, de transformer un beat en mouvement. C’est humain, instinctif, et profondément personnel — un espace où l’on danse autant pour se découvrir que pour se dépasser.
La danse hip hop est-elle difficile ?
Elle peut être impressionnante de l’extérieur, mais elle reste très accessible.
Les bases se prennent vite, les progrès sont visibles rapidement, et chaque niveau s’adapte au corps et à l’expérience de chacun.
Ce qui paraît “difficile” devient naturel quand on apprend étape par étape.
Peut-on commencer sans expérience ?
Oui, totalement. majorité des élèves débutent sans aucun passé en danse.
Le hip hop est une discipline pensée pour être progressive, inclusive et ouverte à tous — même à ceux qui pensent “ne pas avoir le rythme”.
À quel âge peut-on commencer ?
Dès 4 ou 5 ans, les enfants peuvent suivre des cours adaptés à leur développement moteur.
Et pour les adolescents comme les adultes, il n’y a absolument pas d’âge limite : on peut commencer à 15, 25, 40 ou 60 ans. La danse hip hop s’adapte à chacun — l’essentiel est d’avoir envie.
Quelle est la différence entre hip hop et street dance ?
Le hip hop est une danse issue de la culture hip hop (groove, musicalité, attitude, styles codifiés).
La street dance est un terme plus large qui englobe plusieurs danses urbaines : hip hop, house, popping, locking, ragga, afro… En résumé : le hip hop fait partie de la street dance, mais la street dance dépasse le hip hop.
La danse hip hop fait-elle maigrir ?
Le hip hop brûle des calories, améliore le cardio, renforce les muscles et fait transpirer — oui, il peut aider à perdre du poids.Mais surtout, il fait bouger régulièrement, avec plaisir… et c’est ça qui transforme le corps durablement.
Comment appeler une fille qui fait du Hip hop ?
Tout simplement : une danseuse hip hop.
Le hip hop ne distingue pas par genre : ce qui compte, c’est l’énergie, le style et l’expression. Une danseuse hip hop est une artiste à part entière, avec sa propre signature.
