Street Dance : Tout savoir des danses de rue qui font bouger le monde entier !
- Romain Faure
- 19 nov.
- 9 min de lecture

Les grands styles de danses urbaines expliqués
Comprendre les danses de rue ou"urban dances" c’est avant tout reconnaître leur énergie, leur rythme et leur personnalité. Chaque style possède son propre langage : celui qui résonne avec vous sera toujours le bon.
Hip Hop New Style : groove, bounce et musicalité moderne
Le Hip Hop New Style, c’est l’équilibre parfait entre rythme, relâchement et musicalité. On y travaille le groove, le bounce et toutes les variations qui permettent de jouer avec les accents de la musique.
C’est le style idéal pour les danseurs qui veulent s’exprimer avec naturel, apprendre des chorégraphies modernes et progresser à leur rythme sans pression.
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Breakdance : acrobaties, footwork et freeze
Le break, c’est la racine spectaculaire des danses urbaines.Il mélange le toprock (debout), le footwork (au sol) et les freezes, ces poses emblématiques qui stoppent le mouvement net.
Ce style demande du courage, de l’endurance et un esprit joueur.Il convient aux danseurs qui aiment les défis et les sensations fortes.
Popping : pops, waves, hits, animation
Le popping est un style d’une précision incroyable. On y travaille les pops (contractions musculaires), les waves (ondulations) et les hits, pour créer un effet visuel impressionnant.
C’est un style qui séduit les danseurs qui aiment la technique, les effets robotiques et les illusions corporelles.
Locking : énergie funk, humour et attitude
Le locking est l’un des styles les plus joyeux des danses urbaines.Il repose sur des gestes amples, un rythme funk irrésistible, des locks, des points, et une attitude souriante, presque théâtrale. Si vous aimez danser avec humour et expressivité, ce style vous fera vibrer.
House dance : footwork rapide, jack et fluidité clubbing
La house est une danse fluide, rapide et très musicale. Elle se construit autour du jack (rebond du buste), d’un footwork très précis et d’un flow continu.
C’est une danse parfaite pour ceux qui aiment le cardio, la sensation de liberté et l’énergie des clubs underground.
Afrofusion & Dancehall : énergie, flow et héritages culturels
Ces styles plongent au cœur des danses afro-caribéennes. Le dancehall travaille le bassin, l’attitude et l’énergie explosive. L’afrofusion, elle, mélange modernité et traditions pour créer une danse vibrante, connectée et profondément musicale. Si vous recherchez un style énergique, expressif et accessible, vous êtes au bon endroit.
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Girly, Heels & Commercial : expressivité, lignes et esthétique
Ces styles mettent en avant la posture, la ligne, la confiance et l’expression.Le girly joue sur l’attitude et les transitions. Le heels travaille l’élégance et le contrôle, dans des chorégraphies fortes et affirmées. Le commercial, inspiré des clips, mélange hip hop, jazz funk et esthétique pop.Idéal pour les danseurs qui veulent gagner en assurance et renforcer leur présence scénique.
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Les origines des danses de rue : comprendre d’où tout vient
Pour apprécier pleinement les danses urbaines, il faut comprendre l’histoire qui les porte. Elles sont nées de rencontres culturelles puissantes, de fêtes de quartier, et d’un besoin instinctif : s’exprimer librement.
Les racines afro-américaines : funk, soul, block parties
Les danses urbaines plongent leurs racines dans les communautés afro-américaines des années 60 et 70. Au son du funk, de la soul et du disco, les quartiers populaires se rassemblent lors des block parties, ces fêtes de rue où la musique se mêle à la créativité spontanée.
Les premiers pas de hip hop, les grooves, les isolations, les mouvements funk styles (popping, locking) naissent dans ces espaces vivants où la danse est avant tout un langage de liberté. La rue devient scène, et chaque danseur devient conteur de son propre style.
L’âge d’or : New York, L.A., clubs, battles et crews
Dans les années 80 et 90, les danses urbaines explosent. À New York, les crews de breakdance imposent leur identité dans les battles, tandis qu’à Los Angeles, le popping et le locking se perfectionnent dans les clubs funky.Les battles deviennent un terrain de jeu essentiel : un endroit où l’on se mesure, où l’on apprend, où l’on respecte les autres styles.
C’est à cette époque que les danses urbaines gagnent leurs codes : cyphers, rounds, call-outs, grooves spécifiques, attitudes…Et surtout, c’est le moment où la danse cesse d’être un simple divertissement pour devenir une culture à part entière, portée par la musique, la mode, le langage et les valeurs de la communauté.
Comment les styles ont évolué jusqu’à l’Urban Dance d’aujourd’hui
Dans les années 2000 et 2010, les danses urbaines rencontrent une nouvelle scène : les studios de danse, YouTube, les clips, la K-pop, les tournées d’artistes.Les mouvements hip hop traditionnels se mélangent à des influences contemporaines, jazz funk, girly, afro, commercial…C’est ainsi que naît l’Urban Dance : une forme chorégraphique moderne, inspirée du hip hop mais pensée pour la scène, les vidéos et les projets artistiques.
Elle conserve l’essence des styles urbains, mais l’organise dans un cadre chorégraphique plus structuré, plus esthétique, plus accessible aux débutants comme aux danseurs confirmés.
Aujourd’hui, les danses urbaines sont partout : sur scène, dans les studios, dans les clips, dans les jeux vidéo, et même aux Jeux Olympiques avec le breakdance.Elles continuent d’évoluer, de se mélanger, de se réinventer — exactement comme la culture qui les a vues naître.
⚫️ Comprendre d’où viennent les danses urbaines, c’est déjà danser avec plus d’intention et de profondeur — un premier pas puissant vers un style qui vous ressemble vraiment.

Comment reconnaître une street dance : les signes
Même si les styles urbains sont très différents les uns des autres, ils partagent tous des bases communes.Ce sont ces codes — subtils mais essentiels — qui permettent de reconnaître instantanément une danse urbaine, qu’elle soit freestyle, chorégraphique ou inspirée des clips.
Le rapport à la musique : tempo, basses, syncopes et accents
Dans les danses urbaines, tout commence par la musique. Le danseur joue avec le tempo, répond aux basses, met en valeur les accents et s’amuse des syncopes, ces moments “entre les temps” qui donnent au hip hop, au popping ou à la house leur identité si reconnaissable.
Ce rapport au rythme n’est pas seulement technique : c’est une manière de dialoguer avec la musique, d’en suivre les subtilités et d’en exprimer chaque nuance.
Le groove : rebond, relâchement et intention corporelle
Le groove est l’ADN des danses urbaines. Il se ressent dans le rebond, le relâchement des épaules, la manière d’habiter le mouvement plutôt que de simplement l’exécuter.
C’est une signature qui traverse tous les styles : du bounce du hip hop au jack de la house, en passant par les appuis du dancehall. Sans groove, un mouvement est juste un geste. Avec lui, il devient une danse.
L’attitude : confiance, présence, expression personnelle
Dans les danses urbaines, l’attitude n’est pas une posture forcée : c’est une présence.Un mélange de confiance, d’ouverture, de connexion à soi. Chaque style a sa couleur — l’humour du locking, la puissance du break, l’élégance du heels, l’énergie du dancehall — mais tous partagent cette volonté d’incarner la musique avec authenticité.L’attitude, c’est ce qui transforme un pas simple en moment inoubliable.
Le freestyle : improvisation et identité du danseur
Le freestyle est au cœur des danses urbaines. Ce n’est pas “danser au hasard” : c’est improviser en utilisant ses acquis, son ressenti, sa musicalité et son imagination. C’est dans le freestyle que se révèle l’identité de chaque danseur — son flow, ses appuis, ses influences, ses réactions à la musique.
Même en chorégraphie, cette liberté intérieure continue d’exister : c’est elle qui rend les danses urbaines vivantes et uniques.
⚫️ Reconnaître ces codes, c’est déjà entrer dans l’univers des danses urbaines — un premier pas vers une pratique qui vous ressemble, vous inspire et vous fait grandir.
Le lexique essentiel de la danse urbaine
Comprendre les mots clés permet d’apprendre plus vite, de suivre un cours sans stress et de mieux reconnaître les styles. Voici les termes incontournables à connaître pour entrer sereinement dans l’univers des danses urbaines.
Le vocabulaire du mouvement : bounce, groove, isolation, footwork
Bounce : rebond naturel du corps.
Groove : intention, relâchement et présence dans le mouvement.
Isolation : bouger une seule partie du corps de manière indépendante.
Footwork : jeux de pieds, déplacements et pas techniques.
Le dictionnaire de la musicalité : tempo, beat, syncopes, accents
Tempo : vitesse de la musique.
Beat : temps forts du morceau, base du rythme.
Syncopes : mouvements “entre les temps”, signature des styles urbains.
Accents : appuis plus nets pour souligner un détail musical.
Le langage du freestyle : flow, identité, interprétation, cypher
Flow : manière d’enchaîner les mouvements.
Identité : signature personnelle du danseur.
Interprétation : façon d’incarner la musique.
Cypher : cercle d’échange, de freestyle et de respect.
Le glossaire d'un cours de danse urbaine
Mark : exécuter la chorégraphie en version allégée.
Full out : danser à 100 % d’énergie.
Tempo : vitesse réelle du morceau.
Choreo : chorégraphie apprise en cours.
Across the floor : exercices en traversant la salle.
Pour en savoir plus, vous pouvez jeter un oeil à notre guide dédié au vocabulaire de la danse hip hop. Ces bases sont indispensables pour bien progresser.
Au studio, nous privilégions un langage simple et clair : des profs expérimentés, des salles équipées, une ambiance positive et un apprentissage solide.$

Foire aux questions
Comment débuter en danse urbaine quand on n’a jamais dansé ?
Commencer la danse urbaine sans aucune expérience est bien plus simple qu’on ne l’imagine. La plupart des élèves arrivent avec les mêmes inquiétudes : “Je vais être nul... Je n’ai pas de rythme... Je suis trop vieux pour ça...”Et pourtant, ce sont ceux qui doutent le plus qui progressent souvent le plus vite.
La première étape, c’est d’apprivoiser quelques pas très simples : le two step, le bounce et le step touch. Ce sont des mouvements accessibles où l’on se concentre surtout sur le rythme et le relâchement. Ils servent de base à quasiment tous les styles urbains, du hip hop à l’afro.
Ensuite, il faut connaître les erreurs fréquentes qui ralentissent la progression : vouloir aller trop vite, se comparer aux autres, rester crispé, ou croire que “ne pas avoir de rythme” est un problème définitif. En réalité, le rythme se développe en pratiquant, et le corps apprend beaucoup plus vite qu’on ne le pense.
Pour bien débuter, le plus important est de choisir un cours adapté à son niveau. Un cours débutant structure les mouvements, explique le groove, aide à comprendre la musique et pose les bases sans pression. C’est aussi un cadre où l’on progresse avec plaisir, sans se sentir perdu ou jugé.
Avec le bon cours, les bons pas de départ et un environnement bienveillant, tout le monde peut avancer — peu importe l’âge, la condition physique ou le passé. L’essentiel est de commencer, un petit pas après l’autre.
Comment savoir quelle danse urbaine me correspond vraiment ?
Beaucoup hésitent entre hip hop, house, dancehall ou afrofusion. La meilleure approche reste d’identifier ce que vous cherchez : énergie, fluidité, technique ou expression. Le hip hop est polyvalent, la house est très cardio, le popping est précis, le dancehall est explosif et l’afrofusion très musical. Une séance d’essai suffit souvent à ressentir votre “terrain naturel”.
Faut-il être sportif pour pratiquer une danse urbaine ?
Non, mais chaque style sollicite le corps différemment. Certains sont plus dynamiques (breakdance, house), d’autres plus accessibles (hip hop new style, girly). On progresse rapidement grâce au rythme, et le corps s’adapte naturellement. Beaucoup d’élèves commencent sans condition physique particulière.
Peut-on apprendre seul chez soi avant de prendre un cours ?
Oui, jusqu’à un certain point. Les vidéos YouTube donnent une bonne base pour explorer les steps et la musicalité, mais un professeur vous apprend la posture, l’énergie, le placement et la précision. Le mélange des deux est souvent le combo le plus efficace.
Les danses urbaines sont-elles adaptées aux personnes introverties ?
Absolument. Le freestyle impressionne, mais il n’est jamais obligatoire. Les danses urbaines valorisent la progression personnelle, le respect et l’espace de chacun. Beaucoup d’élèves introvertis trouvent dans la danse un moyen d’expression sans pression sociale.
Les danses urbaines sont-elles réservées aux jeunes ?
Pas du tout. L’énergie du hip hop ou du dancehall peut impressionner, mais il existe des variations accessibles pour tous les âges. Les adultes progressent souvent plus vite que prévu, car ils comprennent mieux la musicalité et l’intention.
Quelle est la différence entre Urban Dance et chorégraphie commerciale ?
L’Urban Dance se base sur les codes hip hop mais reste centrée sur la musicalité et la technique du freestyle.
La chorégraphie commerciale, elle, est pensée pour les clips, les concerts, la scène — elle mélange hip hop, jazz funk, girly, heels et mouvements esthétiques destinés au grand public.
Comment éviter de se blesser en danses urbaines ?
Un échauffement progressif, un travail des appuis, et surtout la patience. Les blessures arrivent surtout quand on force un mouvement avant de maîtriser la technique ou avant de connaître son corps. Avancer par étapes est la meilleure prévention.
Est-ce que toutes les danses urbaines utilisent le freestyle ?
Oui, mais à des degrés différents. Le hip hop en fait un pilier, la house aussi, tandis que certains styles commerciaux l’utilisent moins. Le freestyle permet d’exprimer sa propre identité essentielle à la culture urbaine.
Peut-on progresser sans “avoir le rythme” ?
Oui, mille fois oui. Le rythme se développe avec le corps, pas avec un talent inné. Personne ne naît “sans rythme” : on l’affine en marchant sur le beat, en répétant des grooves simples et en écoutant le morceau différemment. Le rythme n’est pas un don — c’est une écoute.

